43% des candidats à l'emploi ont démissionné de leur emploi actuel sans avoir trouvé un nouveau rôle.

Quitter un emploi est rarement une décision facile et il est imprudent de faire des suppositions sur les raisons pour lesquelles les gens le font. Pour chaque professionnel qui quitte un poste parce qu'il est mécontent, il y en a d'autres qui aiment leurs collègues et leur employeur actuels et cherchent simplement à faire passer leur carrière au niveau supérieur.

Dans un marché de l'embauche concurrentiel, les entreprises ne peuvent pas se permettre d' "oublier" des employés talentueux qui partent en bons termes et qui pourraient être tentés de revenir si l'occasion se présentait. C'est pourquoi de nombreux employeurs ont maintenant des programmes de retour qui leur permettent de rester en contact avec leurs anciens et, si les circonstances le permettent, de les réembaucher.
  
Pour en savoir plus sur les raisons pour lesquelles les gens démissionnent et s'ils envisageraient de rejoindre un ancien employeur, nous avons interrogé 2 774 candidats au Maroc. Voyons ce qu'ils ont dit. 

Combien de personnes ont démissionné – et pourquoi ?

Six répondants sur 10 (65%) ont déclaré qu'ils quitteraient volontairement un poste au moins une fois. Alors, quels facteurs ont déclenché leur décision de partir ?

• 49% ont déclaré vouloir acquérir plus de responsabilités et accélérer leur évolution de carrière;
• 33% ont déclaré que cela était dû à des raisons personnelles, telles que le déménagement dans une nouvelle ville;
• 30% ont déclaré avoir besoin d'une meilleure rémunération globale.

La leçon à retenir de ces résultats est que le sentiment d'avoir atteint sa limite est un facteur critique dans la décision de nombreuses personnes de partir. Certains employés ont des aspirations et des ambitions qui ne peuvent tout simplement pas être satisfaites par leur employeur actuel. Les mesures que les entreprises peuvent prendre pour retenir ces travailleurs comprennent l'accélération de leur développement de carrière et l'offre de meilleures rémunérations. Cependant, si un employé souhaite changer complètement d'industrie ou doit partir pour des raisons personnelles, l'entreprise ne peut pas faire grand-chose pour l'en empêcher.

Démissionner ou changer de poste ?

Tous ceux qui quittent une entreprise n'ont pas forcément un autre poste en vue. (43%) des personnes interrogées ont déclaré avoir démissionné d'un emploi au moins une fois au cours de leur carrière sans avoir de nouvel emploi à proposer.  
  
Les personnes qui quittent leur emploi regrettent-elles leur décision ? 

Environ un répondant sur dix (12%) a déclaré avoir quitté un poste et l'avoir regretté par la suite. Parmi eux: 

• 58% ont déclaré que la nouvelle entreprise ne correspondait pas à ce qu'ils attendaient ou espéraient 
• 42% ont déclaré qu'ils n'avaient pas trouvé une meilleure opportunité 
• - 8 % ont déclaré que leurs anciens collègues leur manquaient.  

Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces résultats ? Premièrement, ils confirment ce que la plupart des professionnels savent déjà : changer de poste est toujours un peu risqué et toutes les opportunités ne sont pas à la hauteur. Deuxièmement, ils soulignent l'importance du facteur humain. Les employés nouent souvent des relations très étroites et mutuellement enrichissantes avec leurs collègues. Même les personnes qui ne regrettent pas avoir quitté un emploi déclarent souvent que leurs anciens collègues leur manquent. Dans ces conditions, n'est-il pas logique de penser à ses anciens employeurs lorsque l'on envisage ses options de carrière ? Examinons les données... 

Revenir ou ne pas revenir ?

Reculer dans un sens peut-il vous faire avancer dans un autre ? 31 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles avaient accepté un poste chez un de leurs anciens employeurs ou qu'elles envisageraient de le faire si l'occasion se présentait.  
  
Il s'agit d'une grande réserve de talents potentiels pour les entreprises qui s'efforcent de combler leurs lacunes en matière de main-d'œuvre ! Mais les entreprises en font-elles assez pour promouvoir leurs programmes de retour et encourager leur anciens employés à revenir au bercail ? 
  
Apparemment non. Environ trois répondants sur cinq (68%) ont déclaré ne pas avoir entendu parler de ces programmes.  
  
Les entreprises ont clairement du pain sur la planche pour rendre ces initiatives plus visibles. En même temps, elles doivent continuellement revoir et améliorer leur culture organisationnelle, puisque 75% des personnes interrogées reconnaissent qu'il s'agit d'un facteur déterminant dans la décision d'un employé de revenir.  
  
La bonne nouvelle pour les entreprises est que seule une minorité de répondants pense que le retour chez un ancien employeur est une erreur. Environ la moitié (48%) n'est pas d'accord avec l'affirmation selon laquelle les candidats ne devraient jamais revenir, tandis que 3% ne sont ni d'accord ni en désaccord. En outre encourageantes, une majorité (75%) pense qu'au final, le retour est une solution gagnant-gagnant pour les entreprises et leurs anciens employés. 
  
Ces statistiques sont pour les entreprises qui envisagent d'intégrer le réembauchage dans leur stratégie de recrutement. En mettant en place des programmes de retour et en utilisant les médias sociaux et d'autres canaux pour les rendre aussi visibles que possible, les employeurs peuvent élargir leurs viviers de talents pour y inclure des visages familiers ainsi que de nouveaux visages. 

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